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L'histoire de Bourges Nord par ses habitant.e.s (suite et fin)

22 décembre 2025
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Dernier épisode historique consacré à la vie de Bourges Nord. Avec ses témoins, Christiane Carlut revient ici sur la création d'associations de référence et sur les conséquences des programmes de rénovation urbaine sur la mixité et la dynamique à l'oeuvre dans les quartiers.

Les témoins

Saadane Bensizerara - Arrive à la Chancellerie en 1967 à 8 ans, scolarité dans les quartiers Nord. Militant associatif depuis 1981, participe à la création du Centre associatif (1982) et de l’association El Qantara (1984). Animateur à la MJC Chancellerie (1982), chargé de la création de la Mission Locale pour les jeunes (1982). Intègre le Service jeunesse, l’équipe chargée du DSQ (1) des quartiers nord (1990). Service jeunesse (1997), chef de service en 2001. Centre Communal d’Action Sociale (2005) jusqu’à sa retraite (2021). Président d’Accueil et Promotion (2), vice-président du Centre associatif.

Jacques Caron, attaché de l’INSEE, statisticien à la Direction Départementale de l’Agriculture à Bourges, puis à Beauvais. Vit depuis 1972 à Evreux à La Madeleine, un quartier similaire à la Chancellerie. Poursuit ses engagements militants forgés à Bourges Nord, et comme élu adjoint au maire d’Evreux pendant quatre mandats. A écrit « Quartier brisé - Habitants spoliés » en 2010. Membre du collectif national Stop démolition.

Auguste Dorléans : éducateur puis directeur interrégional de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (Ministère de la Justice). Conseiller technique sur les questions de prévention spécialisée et contre la toxicomanie. Président départemental du Secours Catholique (2003-2009), président du Foyer de jeunes Travailleurs - Tivoli Initiatives (2011-2012). Membre d'associations d'accueil et accompagnement de demandeurs d'asile.

Renée Effa : école des Métiers d'Art (1952). Elle épouse Pierre Effa, trois enfants. La famille arrive de Lorraine en 1964, suite à la nomination de Pierre à La Poste de Bourges. Renée vit depuis 61 ans dans le même immeuble à la Chancellerie.

Joëlle Peaudecerf : éducatrice de jeunes enfants et éducatrice spécialisée. S’engage à 18 ans à ATD Quart Monde (9 ans), puis à Emmaüs, et Solidarité Français Migrants. Choisit d’habiter Bourges Nord, en travaillant dans le social : éducatrice de prévention, directrice de halte-garderie en milieu semi-rural, éducatrice en milieu manouche à Vierzon. Fait partie de la Bibliothèque de rue, du Tourne-Livres, du Comité des habitants, du Centre associatif, de la Régie de Quartier. Donne aujourd’hui des cours de soutien en français à des personnes de l’immigration. Fait partie de l’habitat participatif La maison des Pourquoi Pas.

1989 – La bibliothèque de rue – Joëlle

Les bibliothèques de rue, en France, sont créées par l’association ATD (20) Quart Monde. Leur but est d’apporter le livre dans les quartiers dits désormais « prioritaires », de faire aimer la lecture et d’aider à lutter contre l’échec scolaire.

Le Centre social de Bourges Nord, alors géré par la CAF (21), crée la première bibliothèque de rue en 1989, dans le quartier du Moulon. Animée par des bénévoles équipés d’une charrette contenant livres, feuilles et crayons, elle a lieu le mercredi après-midi, au pied des immeubles. Peu à peu, un partenariat s’opère avec le Foyer Louis-de-Raynal, par un échange inter-générationnel et des fêtes en commun, Noël, Carnaval...

Presqu’en même temps, en 1990, une animatrice de la DDJS (22) intervient elle aussi avec une bibliothèque de rue dans le quartier des Gibjoncs. Puis elle quitte Bourges, mais n’est pas remplacée. Une bénévole du Comité des habitants reprend le projet en octobre 1994. Une équipe est recrutée, un landau des années 50 acheté, pour transporter livres, feuilles feutres et jeux éducatifs. La bibliothèque se tient le mardi après la classe, dans le quartier Musset-Copée. La DDJS soutient l’action en créant un collectif : bibliothèque municipale (qui prête une partie des livres), Fédération des Oeuvres Laïques, Office des HLM, Comité des habitants, Régie de quartier. Les bénévoles des deux bibliothèques de rue échangent sur leurs pratiques, font des projets, envisagent l’avenir. Un appel aux dons de livres est lancé. Ceux qui ne sont pas exploitables pour les enfants sont revendus, et l’argent sert à acheter livres et matériel. En 1996, la CAF se retire du projet, et le Comité des habitants assure temporairement le suivi des deux bibliothèques.

La difficulté du travail dans la rue, ce sont les intempéries. Difficile de lire sous la pluie, ou dans le vent et le froid. Aux Gibjoncs, les HLM prêtent un local rue François-Coppée, mais rien au Moulon. Les bénévoles utilisent alors les entrées d’immeubles, peu propices à la concentration et sources de conflits avec certains locataires. L’idée d’un camion aménagé se met à germer, mais où trouver l’argent ? Le Comité des habitants passe le relais du projet à la Régie de quartier, qui lui assigne deux salariés en contrats aidés, les mercredis au Moulon, les samedis aux Gibjoncs.

Le collectif cherche une association à but culturel pour faire perdurer l’action. La Fédération des Oeuvres Laïques (FOL) reprend le projet en 2000, avec deux jeunes en contrats aidés. Les immeubles de Musset-Coppée ayant été démolis, la bibliothèque des Gibjoncs se déplace rue François-Villon. En 2002, la FOL contracte un prêt et achète un camion aménagé. En 2025, il sillonne toujours Bourges Nord, ainsi que d’autres quartiers prioritaires de la ville.

Joëlle Peaudecerf devant le Tourne-Livres (sans date)

Les bénévoles continuent d’assurer les ventes de livres pour rembourser le prêt du camion. Puis les ventes continuent dans un local éphémère de l’avenue de la Libération. Une association est créée, pour sortir les livres des placards et les faire tourner, d’où le Tourne-livres. La recyclerie de la Régie libère une boutique au Moulon, et le Tourne-livres prend sa place, rue Adélaïde-Hautval, en 2014. L’argent récolté sert à payer les charges, puis à acheter un camion pour porter le livre en milieu rural. Un partenariat a lieu avec l’école du Grand-Meaulnes pour accueillir les enfants en difficulté scolaire, et leur apporter un soutien, toujours par le livre.

Les démolitions impactent la boutique : le Tourne-Livres quitte Bourges Nord pour un autre quartier prioritaire, le Val d’Auron. Pour que le livre à petit prix reste dans le quartier, un coin livres est installé dans la recyclerie du Moulon, rue Pierre et Marie Curie. La municipalité implante aussi six boîtes à livres, dont malheureusement trois ont brûlé.

Un grand nombre de personnes et d’associations se battent pour le livre et l’accès à la lecture dans le quartier : le Centre associatif, avec sa petite bibliothèque et sa fête annuelle autour du livre depuis 1999, la bibliothèque de rue, la bibliothèque municipale, la librairie La plume du Sarthate, la Recyclerie, les associations d’aide aux devoirs et d’alphabétisation. La force du quartier, c’est que ces structures travaillent ensemble et dans le but collectif de permettre l’accès au savoir et à la culture.

1991 – La régie de quartier (23) et la maison pour tous - naissance d'El Cantara - le comité des habitants – Saadane

En 1991, plusieurs associations sont créées.

- La Régie de quartier est une association d'insertion professionnelle, d'économie solidaire, d'animation et de développement local. Elle emploie des habitants des quartiers nord au chômage et remplit des services permettant l’amélioration du cadre de vie des habitants.
- La Maison pour tous des Pressavois : sa fonction n’a jamais été clairement définie. La gestion d’une partie des locaux est confiée au Centre associatif. Un grand local sert aux groupes de musique, aux majorettes, un autre est destiné aux réunions et fêtes familiales. Le Point Rencontre Jeunes des Pressavois, géré par la Ville, est créé dans le bâtiment.

1993 – Naissance d'El Cantara – Christiane

« Chants et danses du Maghreb » devient El Qantara. L’association s’adresse aux enfants et adolescents des quartiers nord de Bourges. Elle conduit des actions en faveur de la réduction des inégalités en matière d’éducation, de loisirs, de culture. Sa particularité est de proposer une aide aux devoirs conditionnée à la participation à une activité artistique (musique, danse, chorale). Le principe fonctionne : au niveau scolaire bien sûr, mais aussi au niveau artistique : des chorégraphes renommés sont sortis de ses rangs (Philippe Lorenzo, Nabih Amaraoui), et de nombreux musiciens formés par El Qantara font partie d’AlBaycin.

2000 – Le comité des habitants – Renée, Jacques

Un groupe d’habitants des quartiers nord crée, au début des années 2000, le Comité des habitants, appuyé par l’UAL (Union Amicale des Locataires), la CNL (Confédération Nationale du Logement), et le journal « Vivre ici, j'aime ».  Le Comité des habitants se donne pour objectif d’être un interlocuteur privilégié auprès des institutions (Ville et Etat) pour la mise en œuvre du contrat DSQ (24). Trois commissions sont créées : Santé, Logement et Régie de quartier. Le journal, en relation avec les associations, aborde les questions liées à la vie du quartier. Le Comité des habitants commence à péricliter vers 2010, lorsque la Ville et l’Etat réduisent les subventions du journal. Il vivra jusqu'en 2014.

Le numéro de mars 2000.

2005-2010 – Les épiceries solidaires - Mosaïque – Auguste

Auguste Dorléans, alors président du Secours Catholique, crée l’Epicerie solidaire de Bourges Nord en 2006, rue Jean-Rameau, au pied de la tour démolie. L’épicerie est indépendante, non-confessionnelle, sous statut associatif. Elle distribue les denrées de première nécessité à prix réduits sous condition d'un projet de développement (équipement, permis de conduire...) réalisé grâce à l'économie ainsi produite. Elle accueille, en 2024, 1.160 familles (lire l'épisode 2 de la Vie des quartiers).

Vers 2008 environ est créée l’ADAA (Association Distribution Aide Alimentaire), une seconde épicerie solidaire, issue de la Banque Alimentaire, qui ne peut continuer à assurer la distribution directe sans trahir ses statuts. Installée d’abord dans deux pièces minuscules rue Félix-Chédin, elle est détruite quelques mois plus tard par un incendie. Elle sera hébergée temporairement dans l'espace Tivoli Initiatives avant de déménager au 107 rue du Général-de-Gaulle quelques mois plus tard. Elle a toujours une activité très importante avec plus de 1.000 familles inscrites.

L'épicerie solidaire de la rue Rameau.

Les deux épiceries solidaires ont en commun cette réussite : elles travaillent avec des salariés et de nombreux bénévoles permanents. Peu à peu se sont développés des ateliers thématiques, cuisine, santé… Ce sont presque de petites entreprises. 

2005-2015 – Les démolitions – Jacques

Le PRU (Programme dit de « Rénovation Urbaine ») entend transformer radicalement l’urbanisme des quartiers pour développer la mixité sociale. Près de 2.500 logements collectifs sont détruits, suivis par la reconstruction de 1.500 logements. La raison avancée par la mairie est la présence d’environ 2.000 logements inoccupés à Bourges.

Les nouvelles constructions sont de petits logements, des maisons de ville. On construit le Centre commercial de la Chancellerie, le gymnase des Merlattes... Le bâtiment des rapatriés, qui accueillait le Centre de soins infirmiers et un lieu d'accueil parents/enfants, est démoli. Son transfert est organisé dans l'ancien cabinet médical des Gibjoncs, qui deviendra l’Espace Santé-Parentalité.

La Mairie voulait détruire la Cité-jardin du Moulon : Pierre Effa s'y oppose et réussit à la faire réhabiliter dans le cadre du DSQ. De grands travaux y sont réalisés, y compris les fondations.

Les bâtiments de la rue Musset, qui avaient été réhabilités 15 ans après leur construction, sont finalement démolis dans le cadre du PRU de 2007/2008. Au cours de ces années, les tours de la rue Gustave-Eiffel, de la rue Jean-Rameau, de la rue Henri-Moissan, d’Avaricum (Jocelyne Bruneau fut la seule résistante de son immeuble), celle du Moulon, du quartier abbé Pierre et les trois tours de la rue Jean-Perrin disparaîtront.

Dans la tour Jean-Rameau (25), des habitants refusent de partir. Abdoulaye Mbaye, le secrétaire de l'Union amicale, organise la résistance et écrit un journal. Le projet de réhabilitation de la tour Jean-Rameau intégrait un restaurant et un hôtel pour les visiteurs des habitants (vers 2010)... La destruction des tours ponctionnera l’argent du 1% logement, permettant aux entreprises de travailler et aux banques de placer leur argent, garanti par les collectivités locales (26). Cette stratégie brisera beaucoup de ce qui avait été construit par les habitants, au prétexte (totalement faux) de valoriser la cohérence de l’urbanisme de Bourges Nord. La vague de l’habitat pavillonnaire du logement social se développera via l’autofinancement des bailleurs sociaux et la péréquation (27) des loyers : les habitants les plus pauvres, vivant dans les immeubles, paieront une part du coût des pavillons qu’ils ne pourront pas habiter… L’effet inverse de ce qui était annoncé (davantage de mixité ) se produira alors : les populations détenant revenus moyens et voitures s’en iront, entraînant une forte paupérisation du quartier.

Sans les importants programmes de destruction des HLM, nos quartiers seraient aujourd’hui plus vivants, plus économiques, leur image d’éco-quartiers serait renforcée. Moins de ré-urbanisation, d’habitats pavillonnaires loin des emplois et services : une France mieux armée pour lutter contre le réchauffement climatique, avec un fonctionnement démocratique plus serein, puisqu’on constate qu’un pavillon construit loin du travail et des services, c’est une voix de plus pour le RN.

Les grands ensembles ont leurs qualités spécifiques, en particulier le chauffage urbain en énergie biomasse (bois, déchets ménagers…). Celui-ci répond à des enjeux de développement durable et d'économie circulaire, en se substituant aux énergies fossiles. L’investissement, qui est coûteux, n’est rentable que dans les quartiers d’habitat dense. Les destructions d’immeubles ont détruit la rentabilité et l’équilibre budgétaire de ce mode de chauffage.

Exposition dans la tour.

El Qantara s'en va – Christiane

En 2023, El Qantara s’apprête à célébrer ses 30 ans d’existence (1993), 40 ans si l’on considère les 10 ans d’existence de « Chants et danses du Maghreb » (1983). La réalité financière rattrape l’association, qui devra présenter une liquidation judiciaire au Tribunal de Bourges en 2023, actée début 2024.

Pour ne pas laisser tomber les enfants, en particulier au niveau de l’aide aux devoirs, très demandée par les parents, des bénévoles d’El Qantara assurent une transition, intitulée Section éducation et culture, en 2024 et 2025, sous l’égide du Centre Associatif, qui déploie toutes ses ressources pour soutenir le projet. La transition sera reconduite en 2025/2026, avec de nombreux bénévoles et, si les subventions le permettent, des vacataires et un coordinateur pourraient en pérenniser l’expérience. Renée, du haut de ses 94 ans, a continué d’assurer, avec Agnès, ses cours d’arts plastiques en 2025.

Baisse des subventions associatives – Une alerte démocratique

Face à la baisse des subventions, le Conseil Economique Social et Environnemental (28), dans un article de juin 2024, « lance une alerte sur le financement des associations et appelle à une mobilisation générale en faveur du monde associatif ». Entre 2005 et 2020, la part des subventions a baissé de 41% dans le budget des associations au profit de logiques marchandes. Outre les fermetures de structures, la baisse des subventions engage les associations dans un système de gestion court, qui entraîne dénaturation et perte de sens des actions, et contribuent à fragiliser l’équilibre économique des associations, pesant sur la pérennité de certaines. Le CESE qualifie « d’urgence démocratique » l’action à mener : les associations « assurent des pans entiers de services d’intérêt général et non-marchands auprès d’un large public et dans tous les territoires et, en cela, elles forment un véritable ciment sociétal ». En outre, « dans un contexte de désaffection citoyenne à l’égard de la vie démocratique et d’un accroissement de la précarité, on ne peut envisager de faire société sans le monde associatif, déterminant majeur de notre capacité à œuvrer collectivement ». Des propositions sont énoncées sur le site (29), notamment en fixant à 2,5 % la part du budget de l’Etat qui leur est consacré.

En bref – Jacques

Du milieu des années 1960 à aujourd’hui, Bourges Nord a été un véritable laboratoire d’innovation pour faciliter le mieux vivre ensemble dans les quartiers de logement sociaux. Le couple Pierre et Renée Effa en a été le principal initiateur et le ciment. Il a forgé à Bourges Nord une forme de vie qui mérite aujourd’hui de servir de référence à tous ceux qui cherchent comment apporter une réponse positive aux questions du mieux vivre ensemble dans les quartiers de logements sociaux.

Avec le recul et l’échec notoire des actions de l’ANRU (30) pour renforcer la mixité dans les quartiers de logements sociaux, il est grand temps de s’interroger sur le vécu du quartier de Bourges Nord : cette mixité existait, elle n’a été préservée qu’exceptionnellement. Ces valeurs, portées par le couple Pierre et René Effa, ont conféré de la dignité aux habitants et peut-être un avenir au quartier.

Notes

  • (20) ATD : Aide à Toute Détresse.
  • (21) Caisse d’Allocations Familiales.
  • (22) Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports.
  • (23) https://www.leberry.fr/bourges-18000/actualites/la-regie-de-quartier-a-fete-ses-30-ans_14191247/
  • (24) Rappel : Contrat de Développement Social des Quartiers.
  • (25) Au niveau du Hublot, à l'angle du Centre commercial.
  • (26) La destruction des logement HLM interdit les loyers économiques, en obligeant les sociétés HLM  à se défaire des biens amortis : la société doit mettre, avec les nouvelles constructions, quelques 50% du loyer pour rembourser les banques (intérêt + capital), et pratiquer la péréquation : une part des loyers du logement ancien aide à financer le logement neuf. Les locataires financeurs sont pénalisés et ceux qui le peuvent, ou croient le pouvoir, pour sortir de ce cycle infernal, partent vers l’accession à la propriété et font construire ailleurs. Aujourd'hui, sans les destructions, et en orientant le 1% logement pour financer les rénovations, les loyers pourraient être d’un tiers à 50% meilleur marché, et une part des revenus resterait pour se nourrir ou se cultiver. Pierre Effa, qui croyait à l'utilité et à l'avenir du logement HLM et des grands quartiers a vu, dans cette politique la mise en défaut de son engagement.
  • (27) ou encadrement des loyers (loi de 1948) est une mesure appliquée en France pour limiter les hausses de loyer et garantir l'accès au logement.
  • (28) https://www.lecese.fr/presse/communiques/financement-des-associations-face-la-baisse-des-subventions-le-cese-lance-lalerte
  • (29) Ibidem.
  • (30) Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine est un établissement public qui finance et dirige, avec principalement l’argent du 1 % logement et la contribution de bailleurs sociaux, la transformation des quartiers de la Politique de la ville dans toute la France. 

Plus

Le premier épisode est disponible ici : https://rebonds.net/webzine/revisiter/L-histoire-de-Bourges-Nord-par-ses-habitant-e-s-183/

Le deuxième est disponible ici :