Une histoire pleine de ... (Re)bonds !
Rebondir : prendre un élan nouveau après un arrêt passager ; avoir un développement nouveau et imprévu...
Ateliers médias
En même temps qu'elle travaille à la conception du webzine (Re)bonds, Fanny Lancelin, journaliste indépendante, lance des ateliers d'éducation aux médias et de lecture critique.
Création du webzine
(Re)bonds naît dans le Berry, sous forme de magazine mensuel diffusé sur Internet. Fanny Lancelin l'édite et réalise les reportages. Progressivement, de nouveaux contributeur·ices la rejoignent.
Café (Re)bonds
Pour prolonger les sujets du webzine par des discussions et des débats, des cafés (Re)bonds sont organisés ponctuellement dans le Cher.
La presse pas pareille
Le journal "L'Age de Faire" intègre (Re)bonds dans sa carte de "La presse pas pareille" qui met en valeur les médias indépendants qui défendent des valeurs sociales et écologiques fortes.
De l'écriture aux sons
Publication de la première série de podcasts : "Nous ne sommes pas des éco-terroristes !" Désormais, (Re)bonds se décline en sons et propose un nouveau podcast chaque mois.
Un nouveau site
La nouvelle version réunit webzine et ateliers. Le site est plus ergonomique, plus "responsive" et plus écologique.
Transformation en collectif
(Re)bonds expérimente (Re)bondissons ! Une dizaine d’habitant.es du Cher ont répondu à l’appel lancé par Fanny Lancelin pour créer une véritable rédaction. Bénévoles, iels expérimentent un journalisme libre, engagé et collaboratif. Ensemble, iels imaginent et réalisent les numéros publiés à partir d’avril 2025.
-
2025
Les valeurs qui nous animent
La ligne éditoriale
- Le but : traiter des sujets que les médias locaux abordent peu ou mal... soit parce qu’ils sont trop complexes à traiter dans le temps et l’espace accordés aux journalistes ; soit parce qu’ils sont jugés trop politiques ou subversifs.
- Notre démarche est empreinte d'une hypra-subjectivité : Hypra-subjectivité : les reportages sont réalisés en immersion, avec un positionnement politique assumé.
- Variés, les sujets ont cependant un point commun : ils prouvent qu'un autre monde que celui du capitalisme existe, ainsi qu’une autre vision de l'être humain et de sa place sur cette planète.
Un fonctionnement collaboratif
- Depuis 2024, une expérience portée par (Re)bonds vise à constituer une véritable équipe rédactionnelle. Une dizaine d’habitant·es du Cher y participent. Iels ne sont pas journalistes professionnel·les mais, accompagné·es par Fanny Lancelin, iels réalisent enquêtes et interviews, tout en apportant des regards neufs, des idées et des approches différentes.
- Le fonctionnement même se veut le plus collaboratif possible : chacun.e est invité.e à se saisir des questions d’organisation du groupe, de contenus rédactionnels ou encore de communication pour faire connaître le site.
- L’équipe souhaite aussi ouvrir le site à des contributions libres et encourage les associations, organisations et collectifs engagés sur le territoire du Cher à participer. Les contributions doivent toutefois répondre à la ligne éditoriale et aux valeurs exposées ici. Dans une volonté de transparence, les refus de publication sont explicités clairement.
Le choix de l'écriture inclusive
- Appelée « langage épicène » ou « rédaction non sexiste » : forme de communication qui contourne le masculin générique pour donner la même visibilité aux femmes, aux hommes et aux personnes non binaires.
- Parce que nous sommes engagé·es dans une réflexion anticapitaliste qui comprend la lutte contre le patriarcat, le sexisme et la queerphobie, il est important de faire coïncider l’esprit et la lettre.
- Plusieurs variations de l’écriture inclusive existe. Ici, le point médian est privilégié (lecteur·ices) mais lorsque la lecture devient trop complexe, la double flexion prend le relais (des actifs et des actives).
Un travail de réflexion anti-validiste
- Réflexion sur l’accessibilité du site aux personnes à diversité fonctionnelle. Pas question de la mener entre personnes « valides » : des particulier·es et des associations ont été consultées pour proposer des couleurs, des formes et tailles de polices adaptées aux mal-voyant·es ou aux dys-
- Projet de version lue à l’étude.
Vous avez des commentaires à ce sujet, des conseils à nous transmettre ? Vous souhaitez participer à cette démarche ? Contactez nous !
Un site statique, plus écologique
- Pour la nouvelle version du site, c’est l’option « statique » qui a été choisie. L’objectif : réduire l’empreinte carbone que génère le chargement d’un site dit « dynamique ».
Les conséquences pour les lecteur·ices ? Aucune ! Sauf celle de contribuer à réduire le bilan carbone du site !
Des soutiens indéfectibles
- Les co-fondateur·ices de (Re)bonds et qui portent toujours un regard bienveillant sur le projet : Natacha Lespinasse (relectrice) ; Loïc Meynier (chargé de communication) ; Cédric Rousseau (journaliste).
- Première version du site conçue par Loul Mengual et la seconde par Brs Jrn. Il est hébergé par Infomaniak
- Des contributeur·ices occasionnel·les participent aussi en textes, photos, vidéos, dessins, soutiens aux ateliers… Merci à elleux !
Iels participent à l'expérience de (Re)bondissons
- Chapatte : « Dessinateur et graveur de profession. Ces savoir-faire doivent se partager : car l'avenir des territoires sera fait de sobriété et d'entraide, ou bien ne sera pas. Je ne vois pas de priorité supérieure à la généralisation de l'équité internationale ! Les scandales sont trop nombreux pour que l'on laisse notre temps filer. »
- Christelle : « Je viens de la République démocratique du Congo. J’ai toujours rêvé de faire le métier de journaliste. L’expérience de (Re)bondissons me permet d’apprendre et peut-être de réaliser un jour ce rêve ! Je participe à la démarche de faire des articles dans les quartiers et auprès des jeunes. »
- Christiane : « Historienne et artiste, je m’intéresse particulièrement à l’histoire politique. Rejoindre (Re)bondissons a été une magnifique opportunité de s’allier à une communauté de valeurs et d’actions très ouverte et très motivante, de développer des pratiques collaboratives pour faire entendre des voix critiques qui doivent continuer à se développer. »
- Isamiztli : « De retour en France après un exil volontaire de 28 ans au Mexique, où ma volonté était d'apprendre du Mexique et de ne pas être étrangère, je crois en une grande famille humaine au-delà des passeports et des frontières. Je voudrais donner la parole à celles et ceux qui vivent ici dans le Cher et qui viennent d'ailleurs. »
- Jean-Louis : « Retraité actif, conscient du rôle clé de l'intégration de la jeunesse pour une société vivante et à l'avenir assuré, je souhaite mieux la connaître pour mieux la faire connaître. Ma priorité ira vers la jeunesse des quartiers et de celles et ceux, institutions, associations, qui ont à faire à elle. »
- Johann : « Militant décolonial antifasciste. J'ai voulu rejoindre l'aventure, avant tout par admiration et respect pour le travail qui a été accompli jusqu'à présent. J'espère, par mes petites contributions, pouvoir donner de la force à (Re)bonds, dans cette période où, plus que jamais, nous devons faire front uni face au péril fascisant qui approche. »
- David : « Attaché depuis toujours aux espaces d’expression, je pratique l’écriture sous différentes formes et compte m’essayer à des formats vidéo et audio. Fuyant toutes formes de dogmatisme et d’académisme, je souhaite mettre en valeur la multiplicité des mondes et des individus. Je réside à Bourges depuis une vingtaine d’années. Je suis aussi vieux que le punk mais toujours aussi vivace que le hip hop. »
- Natacha – relectrice de (Re)bonds depuis huit ans : « Lectrice fidèle de Fanny, l'éditrice, et ce depuis qu'elle s'est mise à rédiger des textes... Je n'habite pas le Cher, je ne suis pas journaliste, juste une aidante familiale (rien à voir !) qui aime lire et découvrir autrement. J'apprécie les autres manières de questionner, angles d'approche et la diversité des sujets que se permet (Re)bonds. Alors en avant pour cette nouvelle aventure ! »
- Thierry : « J'ai rejoint le projet parce qu'il n'y aura jamais assez de critiques ni assez d'alternatives face aux formatages marketés de la presse mainstream, pour contribuer à libérer les paroles et émanciper nos esprits. »
Soyez les bienvenu.es !